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« C'ETAIT UN BESOIN »

Héritage gaulliste

 

Une passion de longue date qui se vit depuis peu. La politique, chez Martine, existe depuis l’enfance. Dans sa maison des Sables-d’Olonne, elle se souvient que ses parents, « gaullistes convaincus », lui inculquaient leurs valeurs, ainsi qu’à ses onze frères et sœurs. « Mon père était dur, très strict. Mais c’est normal avec autant d’enfants à éduquer. » Une éducation qui « joue beaucoup » dans son engagement actuel. Les discussions de ses parents sur Charles de Gaulle la façonnent, la gagnent, jusqu’à faire naître en elle l’envie de les défendre. « Je me disais : “Si un jour je peux m’engager avec quelqu’un de sa stature, ce serait formidable !” » Pour cela, elle rêve de « monter à Paris » après ses études d’infirmière et de s’engager.

 

Envie ancienne

 

Les « choses de la vie » en ont décidé autrement. Les imprévus, les enfants – Martine en a eu cinq – ont fait que « ce n’était pas possible ». Son diplôme d’infirmière en poche, Martine travaille en hôpital psychiatrique pendant deux ans. Avant de changer de changer et de devenir nurse pendant deux autres années, pour suivre son frère qui déménage.

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Une personnalité politique

 

Le temps passe, sans activité politique, avec les enfants, les siens désormais. Jusqu’à ce que Martine rencontre son mari actuel et s’installe avec lui en région parisienne. Ce lieu géographique qu’elle a rêvé l’entraîne vers la politique. Nous sommes en 2002, le président Jacques Chirac brigue un second mandat à l’Elysée. Ses enfants encore jeunes et son entrain modéré limitent néanmoins son engagement, qui se résume surtout à la distribution de quelques tracts.

 

En 2007, tout change. Martine et son mari habitent Neuilly-sur-Seine. Deux de leurs enfants y sont scolarisés. Elle connaît bien le maire de l’époque, un certain Nicolas Sarkozy, qu’elle apprécie grandement. « Son énergie me plaisait », reconnaît-elle. L’intérêt se mue en admiration. « Quand il s’est présenté à la présidentielle, je me suis complètement impliquée. » L'accomplissement politique tant attendu. « C’était un besoin », réalise Martine. Son envie de participer à la vie politique ne la quitte plus. Plus que son candidat favori, ce sont ses convictions qui deviennent l’objet de son engagement. « Je défends mes valeurs, je m’engage pour la France », justifie-t-elle.

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